Vos Diaporamas et vidéos – vos voyages – culture, avec les pages de nos amis, Jack "50", Marie-Jo, Michel, Jean-Marie, Guy l'Arrié… Joie et Cath "l'Oiseau de Feu"
Voici un documentaire sur une grande dame connue de tous : Mme de Sévigné.
Comme vous le savez, je suis allée au musée Carnavalet (PPS : les enseignes du musée Carnavalet) et je me suis dit qu’il fallait absolument que je réalise un diaporama sur sa locataire qui y a demeuré une 20e d’années, n’occupant que le rez-de-chaussée mais pouvant néanmoins avoir du personnel à demeure et recevant beaucoup dans son « salon ».
Il m’a semblé qu’il était important d’en dire deux mots aux adhérents de mon association qui ont visité ce musée mais qui n’ont pas eu le loisir de se rendre dans toutes les salles et surtout d’avoir quelques renseignements sur cette épistolière de talent.
En «bonus», ci-dessous, téléchargez «les œuvres d’Oleg ZHIVETIN» et «La Féérie des couleurs de Samarkand» (en cliquant sur la vignette correspondante).
Surtout ne pas cliquer à chaque vue sur le diaporama des mosquées de l’Ouzbékistan : il défile tout seul. Sinon, vous ne verrez que 4 photos.
les œuvres d’Oleg ZhivetinLa Féérie des couleurs de Samarkand
Quand on évoque Orléans, on pense à ses nombreuses églises et chapelles, au pont de l’Europe, au palais épiscopal, aux parcs omniprésents, au festival de jazz, ses fêtes johanniques, son île aux machines… Cath nous fait visiter en particulier l’Hôtel Groslot.
Gilbert
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous emmène à Orléans.
Palais épiscopal – Orléans
Lorsque l’on visite cette magnifique ville, on se rend tout de suite à la Cathédrale pour admirer ses vitraux relativement récents puis au Musée des Beaux-Arts qui est remarquable et enfin un vague coup d’œil à la Loire, vers le pont reconstruit au 18e siècle et appelé Pont George V (en hommage au souverain anglais).
Peu de visiteurs, hélas, à l’hôtel Groslot et pourtant…….
Cathédrale Sainte-Croix – Orléans
Cet hôtel fut construit à la demande du bailli Pierre Groslot, éminent personnage mais huguenot. A sa mort, cet hôtel fut le lieu de rassemblement des huguenots et Jérôme, fils de Pierre, dût néanmoins recevoir la famille royale (Catherine de Médicis, son fils François II, les Guises et déjà les courtisans). Toutefois, malgré sa générosité forcée, il est assassiné peu avant la Saint-Barthélémy.
Dès que l’on franchit le portail, on aperçoit la statue de Jeanne-d’Arc. Pourquoi diable, une sainte catholique devant un splendide hôtel renaissance d’une famille protestante ? C’est Marie d’Orléans, la fille du roi Louis-Philippe qui en est l’auteur. Elle la réalise parce l’hôtel vient d’être acheté par la ville, qu’il est entièrement restauré et agrandi (deux ailes) pour devenir l’Hôtel de Ville. Et à cette époque, Jeanne est vénérée dans toute la France mais pas encore sainte. Elle ne le sera qu’en 1920 !
Jeanne d’Arc a sauvé Orléans et, après la victoire sur les Anglais et Bourguignon, a accompagné Charles VII à Reims pour son sacre. Elle est devenue une figure emblématique de la ville.
Mais qui est Jeanne ? Une petite bergère qui a entendu des voix ? Une petite paysanne qui a pu convaincre les sieurs Baudricourt puis Dunois de l’accompagner pour se rendre d’abord à Chinon puis à Orléans ? A Chinon, pourquoi se dirige-t-elle directement vers le roi alors qu’elle ne le connait pas et pourquoi celui-ci la loge immédiatement dans son château ? Tout cela parait aujourd’hui incohérent. Toutefois, dans ce tissu d’erreurs volontaires, il y a sans doute un peu de vrai.
On sait aussi que la famille d’Orléans (Charles, père du futur roi Louis XII) a été très généreuse avec la mère et le frère de Jeanne et qu’ils sont décédés tous deux à Orléans. Pourquoi ne sont-ils pas restés à Donrémy ?
Et pourquoi, aujourd’hui, nos historiens hautement qualifiés n’arrivent-ils pas à trouver la vérité dans ce fatras de mensonges ?
J’ai trouvé sur le web un diaporama historique et bien explicite sur Jeanne d’Arc.
Je vous souhaite une bonne lecture et…. A bientôt, Amicalement,
Cette fois, je vous entraîne à Chartres, à la Collégiale Saint-André où Brigitte Pélen a exposé ses sculptures.
C’est mon maître de la photo de Droue-sur-Drouette qui, émerveillé par ces sculptures en ciment alumineux, m’avait suggéré d’y aller. Bien sûr, j’étais comblée.
J’ai présenté mon travail à la sculptrice qui a procédé à quelques modifications.
Pour son exposition, son ami, Guy Jutard, a écrit deux poèmes qui n’ont pas été ajoutés au diaporama suivant l’avis de l’exposante mais ils sont tellement beaux que je vous les transmets quand même.
En ce moment, au musée Carnavalet, trois expositions temporaires. C’est le moment d’en profiter.
Parisiennes citoyennes du 28/09/2022 au 29/01/2023 – luttes menées par les femmes pour leur émancipation, de la révolution française à la loi sur la parité (plein tarif 11 €).
Regards du Grand Paris du 24/06/2022 au 31/12/2022 – entrée gratuite sans réservation – rassemble les œuvres photographiques de 2016 à 2021 commandées par le ministère de la Culture aux ateliers Médicis
Les portes du Jour du 1/10/2022 au 23/10/2022 – entrée gratuite – exposition des cinq œuvres lauréates du dispositif de soutien à la création artistique de la Ville de Paris et du Crédit Municipal, exposées dans l’Orangerie du Carnavalet.
Bonjour à tous,
A la Couronne d’or
Cette fois, je vous emmène au Musée Carnavalet pour vous faire découvrir les plus anciennes enseignes de Paris.
Comme vous le savez, pendant des siècles et des siècles, le bas peuple ne savait point lire puisque l’enseignement scolaire n’était pas obligatoire. Aussi, les commerçants et artisans ouvraient boutiques dans les mêmes rues et quartiers. Les enseignes qu’ils accrochaient au mur les différenciaient. Mais tout était réglementé pour éviter les excès.
Aujourd’hui, les enseignes ont presque toutes disparues à Paris, sauf dans les passages couverts qui ont été construits pour la plupart sous le règne de Louis-Philippe.
Je vous laisse les découvrir. Je vous souhaite une bonne lecture et….
Aujourd’hui, je vous adresse mon diaporama sur Aristide Maillol, peintre et sculpteur méridional.
Lorsque Dina Vierny lui fut présentée à l’âge de 15 ans (1934), il en fut émerveillé. Elle correspondait à ses critères de beauté : brune, belle et pulpeuse. De plus, elle était enjouée, intelligente et très cultivée. De quoi renverser totalement un homme vieillissant. Mais ils ne furent jamais amants. Leurs amours étaient celui d’un père vis-à-vis de sa fille.
Beaucoup plus tard…..
Jardin du Carrousel – Paris
Dina avait acheté vers les années 1975 une grande propriété à Mittainville, petit village entre Epernon et Rambouillet. Elle venait faire son marché incognito le samedi matin à Epernon. Et pourtant, c’était une femme déjà célèbre dans le monde artistique.
En outre, elle avait conseillé à sa grande amie Lydia Délectorskaya d’acheter une maison à Epernon afin qu’elle puisse écrire, en toute tranquillité, ses mémoires.
Lydia avait été la muse du peintre Henri Matisse.
Dina vivait à Paris dans un milieu intellectuel et artistique.
Elle était juive et d’origine moldave. Elle parlait plusieurs langues. Durant la guerre 39-45, elle sauva des vies car elle faisait partie d’un réseau dans la Résistance. Incarcérée à 2 reprises, Maillol avait tout fait pour l’extraire des géôles françaises. Et plus tard, après la mort de Maillol en 1944, elle fera, elle aussi, presque l’impossible ou l’impensable pour rendre Maillol aussi célèbre que Rodin.
Je vous laisse découvrir sa vie et celle du peintre-sculpture Aristide Maillol.
Ci-dessous, la présentation du diaporama par l’auteur.
Voici un autre diaporama sur la Bretagne.
Lorsque je suis partie d’Epernon (ma petite ville dortoir) pour la Bretagne, je voulais surtout découvrir Belle-Ile-en-Mer. J’avais lu la vie de Sarah Bernhardt qui trouvait un bien immense dans son île déserte, logée de son fort, à l’abri de la tempête qui faisait un bruit d’enfer.
Mais lorsqu’on débarque à Belle-Ile-en-Mer, ce n’est pas à la Pointe du Poulain, lieu d’habitation de la tragédienne, mais à Palais.
Petit port très animé au pied des fortifications de Vauban (il a modifié celles qui existaient déjà !).
Les Français qui ont visité le château de Vaux-le-Vicomte savent bien Nicolas Fouquet avait acheté l’Ile et qu’il l’aménageait pour en faire, soi-disant, un port de commerce. Et Louis XIV a été tellement inquiet qu’il a fait emprisonner à vie son intendant.
Belle-Ile-en-Mer a en fait 4 villes : Le Palais (la capitale de l’Ile), Bango, Locmaria et Sauzon.
Tout parait agréable sur cette île mais….. mais….. sous la 3e République, en face des fortifications de Vauban, des pauvres enfants chapardeurs partaient pour 6 mois, voire 2 ans, à la colonie pénitentiaire agricole et maritime de Belle-Ile-en-Mer : ils devaient apprendre un métier à coups de fouet. Et ce camp n’a été fermé qu’en 1970 !
Mathurin Méheut, né à Lamballe, a été très tôt attiré par la mer, la flore et la faune de l’Océan Atlantique. Après des études à l’école des Arts Décoratifs de Paris et un bref passage chez Eugène Grasset, il a collaboré avec la revue Art et Décoration comme peintre décorateur. Puis il a travaillé au sein de la station de biologie marine de Roscoff et a présenté dès 1913 de nombreuses aquarelles de fonds marins : du jamais vu pour les scientifiques !
Durant la seconde période de sa vie, il s’est intéressé à la population bretonne, au travail des hommes et des femmes et à leurs manifestations festives et religieuses.
En complément, Cath vous offre un «bonus» avec les peintres du Faouët. Ci-dessous sa présentation et les liens de téléchargement correspondants, avec une surprise, Nolwenn.
Je mets à l’honneur, encore une fois, la Bretagne.
Connaissez-vous Le Faouët ? C’est un petit bourg de 2800h situé au nord de Quimperlé. Tout comme Pont-Aven, il offrait l’hospitalité à des peintres en mal d’inspiration et ses habitants acceptaient volontiers de poser pour eux.
Un maire a eu la bonne idée de leur faire crédit à la condition qu’ils offrent une de leur toile. C’est ainsi qu’il a pu créer un petit musée dans les locaux de la Mairie.
Puis, par la suite, la municipalité a pu s’offrir un ancien couvent qu’elle a alors transformé en musée et salle d’exposition. Aussitôt une Association Culturelle Fouëtaise s’est occupée de l’organisation des expositions annuelles et pas des moindres !
Cette année, l’exposition (du 9 avril au 9 octobre 2022) concerne les bretons et bretonnes peints par de nombreux artistes du 19e et 20e siècles. Ces artistes étaient tous talentueux mais ils ont été totalement ignorés de Paris. Certains ne sont même pas répertoriés.
J’ai donc réalisé un diaporama. Je les réhabilite !
Qui dit Pont-Aven pense cité des peintres. Émile Bernard, Paul Sérusier, Maxime Maufra, Charles Filiger, Maurioce Denis, entre autres se retrouvent au Bois d’Amour. Mais, chut, ne déflorons pas le sujet de Cath.
Vous êtes à Pont-Aven pour une découverte de la cité ? Vous pouvez en profiter pour visiter dans un rayon de 30 kms Concarneau, la ville bleue, son port de pêche toujours actif, Quimper, la capitale de la Cornouaille, son quartier de Locmaria, le quartier épiscopal et la cathédrale Saint-Corentin…