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Les derniers articles par Gilbert
(tout voir)Amis de l’ARIÉ…..JOIE Bonjour,
C’est toujours un grand plaisir pour moi de partager mes créations dans notre petit univers virtuel.
En Août la nature gagne en maturité, les arbres assombrissent leur feuillage,
Les fruits mûrissent au soleil et les oiseaux renouvellent leur plumage,
Dans les champs suivant la course de l’astre solaire le tournesol oriente son fromage,
Souvent accablée de chaleur, cette vie paisible est parfois chahutée par un orage.
Quoi de neuf depuis ma dernière lettre du 20 Juillet ?
C’est dans un » trou perdu » Ariègeois que l’ARIÉ….JOIE est allé à la rencontre des Cruxéens le 25 Juillet, une semaine après la colère du Volp ayant déversé dans ce petit village ses tonnes de boue !!!
Rencontres toujours passionnantes avec en particulier Michel m’ayant rappelé le passé historique des lieux où Paul Vaillant Couturier venait passer les vacances dans le Volvestre.
« C’est là qu’il parcourut les grottes et les ruisseaux, pêchant poissons et écrevisses. Les curés du canton seront aussi les maîtres de ce futur communiste qui jamais ne fut anticlérical. De ces temps de l’enfance il se souviendra quand, adulte, il reviendra à Sainte-Croix pour étudier la grotte du Trou violet de Montardit, pour le compte de l’Université d’Harvard, en 1926 »
Puis ce fut au tour de Dany de venir faire connaissance avec cet ARIÉ….JOIE inconnu, pour elle la fille du grand syndicaliste de l’après 68 qui employa cette phrase devenue culte le 17 août 1975 où Jacques Chirac, alors Premier ministre, affirme à propos de la crise, que l’on aperçoit « la sortie du tunnel » et Georges Séguy lui répond que « s’il voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie. »
Enfin cette matinée riche en rencontres se finira à la « cantine de mon papa » là où il prenait ses repas dans la maison Sentenac entre 1942 et 1945 à Toulouse. J’y ai dégusté une excellente soupe au choux, le plat du jour, en compagnie du Maire de la commune, André DESCOINS, dont les parents avaient bien connu papa et où en tant qu’invité du jour j’ai pu lui conter les exploits vécus en Mai 68 à Toulouse avec Émile, son frère, ayant comme moi fait carrière dans la banque.
Rendez-vous à la rentrée pour continuer les « Chemins de l’Arièjoie » entre le Bordelais et l’Ariège.
Nous approchons de la mi-été, beaucoup d’entre-vous ont encore l’esprit en vacances, mais pour d’autres la reprise s’annonce aussi j’ai pensé qu’une petite balade au bout de la terre vous permettrait de rêver encore aux reflets d’or du soleil s’endormant dans les bras de la mer.
Après mon 1er épisode Nord-Bretagne de Rennes à Morlaix, voici le 2° opus entre Roscoff et Pont Aven.
Thermidor remplit les granges
Colore les raisins et mûrit les vendanges
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