Un jour, place Ravignan, devant la « Maison du Trappeur », (ateliers infâmes des pauvres artistes peintres, appelés plus tard le Bateau-Lavoir par Max Jacob), la belle Fernande croise l’espagnol Pablo Picasso. Il est seul et dépressif à ce moment là. Il tente sa chance. Elle accepte de devenir son modèle.
Par la suite, il la veut pour lui exclusivement. Il l’enferme dans son minable atelier du Bateau-Lavoir. Et dans ce réduit infâme, le couple est en mal d’enfant. Alors, Fernande a la permission de sortir de son capharnaüm pour choisir un enfant à l’orphelinat. Elle revient alors avec une adolescente de 13 ans. Picasso commence aussitôt à faire son portrait. Puis, il la dénude. Fernande, sans doute après une violente dispute, a ramené immédiatement la gamine là où elle l’a prise. Que c’est-il passé ? Attouchements ou viol ? ou simplement crise de jalousie. Il n’a plus été question d’adoption. Cette histoire a été souvent racontée mais aucune preuve néanmoins.
Puis, grâce à l’américaine Gertrude Stein qui achète des toiles de Picasso dont certaines partent aux Etats-Unis, la situation financière du couple s’améliore. La belle Fernande et Picasso s’installent dans un bel immeuble bd de Clichy, pas très loin de l’atelier du Bateau-Lavoir que l’artiste se conserve. Et à partir de ce moment, Picasso étant un peu connu, a des relations parmi les peintres, c’est le rejet de la belle Fernande pour une autre.
Cath nous y a habitué… elle vous offre un diaporama qu’elle a reçu, signé Georges Barbier.
J’ajoute donc un diaporama d’Altapi sur un dessinateur de mode que j’affectionne beaucoup : Georges Barbier. Il a travaillé pour le Grand Couturier Paul Poiret (qui avait son salon pour son défilé de mode au rond-point des Champs-Elysées). Imaginez donc la belle Fernande présentant ses modèles de robe !. Mais déjà, cette dernière n’avait plus « la vie en rose » et elle tirait le « diable par la queue » avant de trouver le pauvre diable qui pourrait l’héberger !
Cath
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