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Un lien qui nous a été transmis simultanément par Jean et par Jean-Luc. Un reportage très intéressant sur des métiers d’exception et dont le savoir faire a valu à l’entreprise une inscription au patrimoine culturel immatériel en France.
Faïences et Emaux de Longwy
Si l’histoire de la faïencerie de Longwy remonte à 1798, un nouveau chapitre sur les fameux emaux cloisonnés s’est ouvert en 1992 à l’arrivée de Michelle Kostka fermement décidée à tourner la page des fleures de pommier, certes emblématiques mais appartenant désormais au passé. ?Interview de Michelle Kostka. ?Depuis 20 ans, de nombreux artistes contemporains ont travaillé en étroite collaboration avec l’entreprise, offrant à leurs ?uvres de nouveaux formats, parfois sublimées par la matière et ses reliefs. ?L’artiste Alain Thomas, chef de file de la peinture « naïve-primitive » se félicite de cette longue collaboration. Interveiw d’Alain Thomas. ?Le savoir faire identitaire des emaux de Longwy est une alchimie qui naît à 1400 degrés dans le pot du four à fusion d’où sortira le cristal coloré. Réduit en poudre et mélangé à l’eau il est appliqué minutieusement à la seringue ou au bâtonnet par les décoratrices. Seule la cuisson fixera l’émail et révèlera la couleur.? Mais à la sortie du four, environ 3/4 des pièces retourneront entre les mains des décoratrices pour la pose de l’or ou du platine. ?De nouveaux styles voient régulièrement le jour dans les ateliers de Longwy, tels les créations signées Clotilde D ambiance noir blanc et or, au style moderne et géométrique, ou encore Susy et Lisa adaptations des oeuvres de Stéphane Gisclard aux influences cubistes, qui nécessite une nouvelle technique de l’application de l’émail et la patte unique d’une des décoratrices.? Interview d’Arnold Kostka: Président Directeur Général. ?Après plus de 2 siècles, ces savoir faire manuels, se perpétuent et évoluent, pour répondre aux nouvelles envies des artistes, et les pièces de collection, éditées à 50, voire 10 exemplaires, deviennent à leur tour de véritables d’art.