Août 2016 par l’ARIÉ……JOIE

Gilbert

 C’est un jardin extraordinaire, chantonnait le « fou chantant » Charles Trenet, 

Devant l’ogre étouffant de Thermidor je vous invite à une balade rafraîchissante autour des œillets,

 Entre Guérande et Noirmoutier, le saunier à l’aide de sa « lousse » ou raclette, cueille la fleur de sel,

A l’affleur de l’eau, la manne scintille dégageant, une fois séchée, un léger parfum de violette vacancelle.

 

L’ARIÉ…..JOIE fait sa rentrée avec ce diaporama sur Août, le mois des estivants, en quatrains et images, avec l’espoir de vous retrouver en bonne forme après un mois d’absence.

Pensez à aller faire un tour sur mon site où vous trouverez quelques nouveautés avec notamment :

– 2 opus sur « Un Été entre Terre et Mer »

– 2 diaporamas sur Cognac la Charentaise

– le poème sur Août, le mois des estivants

http://www.bienvenue-chez-ariejoie.fr/

et pour ceux qui n’auraient pas visionné ma dernière création estivale, « Juillet, mois blondinet » vous attend dans les diaporamas des mois et saisons mais aussi à la rubrique poèmes, sachant que je dédie celui sur Août à 2 amies poétesses ayant choisi le 14 Juillet pour tirer leur feu d’artifice de départ.

Bien Amicalement à tous et R.V. autour de la St Louis pour découvrir  les paysages enchanteurs

de l’Ouest Américain, contés par l’ARIÉ….JOIE avec des musiques d’accompagnement

d’Ennio Morricone.

Adieu Marcelle tu étais mon amie poétesse, que ton nouveau chemin près des étoiles illumine le ciel de ta gentillesse.

 Poème Marcelle : Qui a dit Poète

Quand une page est vide

Et que l’on vous dit « poète »,

Alors que vous vous affirmez « rimailleur du Dimanche »

Vous mélangez quelques mots jolis

Qui ne veulent rien dire

Mais qui font de l’effet !

Et là chacun de s’extasier et de dire :

« Que voilà un poème à nul autre pareil,

Tu m’enchantes et me ravis ! »

La poésie ce n’est pas cela !

C’est un souffle qui vous emporte,

Un délire, une bribe de joie,

Un soupçon de tristesse et surtout

Des mots qui s’enchainent,

Des phrases qui se bâtissent naturellement,

Une inspiration chaque jour renouvelée.

La poésie se construit pour les puristes,

Pour nous elle se chante.

Car « Poète » tout le monde peut l’être

Chacun d’entre nous l’est !

Point n’est besoin de règles ou de censeur de « nos œuvres »

Il suffit de regarder le ciel, d’embrasser un enfant,

Et de dire simplement avec nos mots

Le plaisir que nous avons ressenti.

Voilà de la poésie vraie, naturelle !

Alors pour « ce » plaisir,

Laissons-nous aller !

Vous êtes, nous sommes tous les poètes de la vie.

Elle qui s’était insurgée contre les attentats du Bataclan, voici un lien pour lire son poème:

http://akia.eklablog.fr/ou-est-la-poesie-de-marcelle-betbeder-a119303310

 Le même jour de ce  14 Juillet sanglant ayant endeuillé Nice, face à la Baie des Anges ensanglantée, mon autre amie poétesse Claudine Cottencin partait faire scintiller la voie lactée avec ses mots .

 ADIEU  CLAUDINE 

Poème  Claudine : Alzheimer,

 Les étoiles pleurent sur tes yeux des larmes d’or

Et dans les fonds des nuits, en dedans, en dehors,

S’envolent dans les brumes les oublis de tout bord.

 Au loin, des rêves mouillés de ton regard clos,

La tristesse de ton âme coule en longs sanglots

S’enfermant dans un bruit de cloches et de grelots.

 L’ironie sombre dans le tumulte de ton esprit,

Tes pensées se lèvent sur quelques cris de folie

Hurlés dans les tourments sonores de l’oubli.

 Tu es là, aveuglée par la nuit sans âge,

Dans l’étrange abîme d’un livre sans page,

Courbée sur tes maux violents comme l’orage.

 Habitée par des souffrances absurdes, sans amour,

Trahie au pire moment des lumières sans jour,

Appuyée dans l’ombre des terreurs sans secours.

 Tu t’appelles Alzheimer, tu sèmes la détresse,

Tu laisses tes mots sans aile sur la faiblesse,

Tu détruis tout, amour mémoire et tendresse.

 Tes mains qui voudraient dire mais ne peuvent plus,

Les yeux vers les Cieux dans un ailleurs d’autres nues,

Alzheimer, triste maladie des âmes perdues …

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Auteur/autrice : Gilbert

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