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(tout voir ) Quelques photos souvenir ici de deux séjours en Crête réalisés en 2016. Les commentaires des photos sont parfois personnels, parfois en provenance “des locaux” ou encore issus de Wikipedia. Parmi les visites les plus intéressantes, j’ai retenu “la Canée”, l’île de Spinalonga ou île aux lépreux (un “caillou” d’une dizaine d’hectares), le site archéologique de Chnossos (ou Knossos) juste à côté d’Héraklion. Lors de ces deux séjours nous étions descendus à l’Aldemar Royal Knossos et au Creta Maris, de loin notre préféré (http://www.maris.gr/fr/creta.aspx). A moins de deux cent mètres du Creta Maris, possibilité de louer des véhicules, de réserver des excursions… Ne pas louer avant votre départ. Les tarifs sont 2 fois plus élevés, vous avez la contrainte de prendre le véhicule à l’aéroport et de l’y ramener. Ceci, même si l’on vous presse en cherchant à vous affoler (dépêchez vous, très forte demande…) A votre arrivée, vous constaterez (hors périodes de grande fréquentation) que ce sont les loueurs qui courent après vous ! Enfin, si vous optez pour les excursions, n’hésitez pas à utiliser les services de FivosTravel (je n’ai pas un centime dans le capital de l’entreprise !) Si vous envisagez de visiter Spinalonga, je vous invite à lire le livre de Victoria Hislop, “l’île des oubliés”.
Pour démarrer, quelques photos de Héraklion. La ville surprend avec ses églises byzantines, ses palais vénitiens, ses fontaines turques, le tout mêlé à de l’architecture néocolonialiste. Fontaine Morosini. Elle date de 1628 Nous sommes à l’Est d’héraklion,à environ 70 kms. Spinalonga (la longue épine, nom lié à la forme de l’Île) possède une forteresse qui, à l’origine, protégeait le port d’Elunda. Au 18ème siècle, les turcs s’y installent, remplaçant les vénitiens. Ils y resteront jusqu’au début du 20 ème siècle. La forteresse sera alors transformée en léproserie On distingue bien la forteresse depuis la mer. Les Vénitiens construisirent en 1579, sur les ruines d’une acropole antique, une puissante forteresse destinée à protéger le port d’Elounda. Les hauts murs et les deux bastions circulaires, sur le dessus de la colline, permettaient à l’artillerie de commander l’entrée du port d’Elounda. Cette forteresse, dont il subsiste d’impressionnants vestiges, était l’une des places fortes les plus importantes et des mieux défendues de la Crète. Elle fut l’une des seules de toute la Crète, avec les forteresses de Souda (près de La Canée) et de Graboussa (au nord-ouest de la Crète et de Kastelli (Kissamou)), à ne pas tomber aux mains des Turcs, quand ceux-ci conquirent la Crète en 1669, après le siège de Candie. Tout au long du xviie siècle, la forteresse est restée dans des mains vénitiennes et était un refuge pour les chrétiens se sauvant des Turcs. Après avoir résisté près d’un demi-siècle à la suprématie turque, et après un ultime siège de trois mois, les Vénitiens, durent finalement céder la place forte aux Turcs en 1715. Les Turcs s’y installèrent donc jusqu’au début du xxe siècle, quant à leur tour, ils furent chassés de Crète. Et là, on décida d’y parquer les personnes atteintes de la lèpre en Crète. La léproserie, l’une des dernières en Europe, se trouvait dans le fort vénitien, restauré par les lépreux qui y vécurent de 1903 à 1957. Il y en eut jusqu’à 300 à 400 vivant en communauté, avec les corps de métiers qu’on trouve dans n’importe quel village grec, du coiffeur au pope. Le dernier habitant, un prêtre, y aurait vécu jusqu’en 1962. Aujourd’hui l’île est inhabitée ; elle reste toutefois un site touristique principal de la région. On peut y accéder, très facilement, par bateau à partir d’Agios Nikolaos, en une à deux heures de traversée, d’Elounda, en 15 min et de Plaka, en 5 min. Nous voici à La Canée, à l’Ouest cette fois d’Héraklion. La Canée (en grec : τα Χανιά (au pluriel), souvent transcrit en Chaniá ou Haniá, de l’italien La Canea) est une ville de Crète occidentale, dans le district régional du même nom, en Grèce. C’est la seconde ville de l’île, avec environ 55 000 habitants. La Canée est situé sur l’ancien emplacement minoen de Kydonia. La ville se développe à nouveau à la fin de l’époque minoenne comme une importante cité-État de la Grèce classique, dont les limites s’étendaient de la baie de La Canée jusqu’au pied des Montagnes blanches. Bien qu’elle ait été bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, La Canée est considérée comme une des plus jolies villes de Crète, particulièrement le vieux port vénitien avec son phare du xve siècle et la mosquée des Janissaires. La plupart des bâtiments ont été restaurés afin de devenir des hôtels, des magasins ou des bars. Cependant, le quartier de la Splantzia, derrière le port et les arsenaux vénitiens est toujours très largement intact et très évocateur de l’atmosphère d’alors. La cathédrale grecque orthodoxe de 1860 est située dans un square, faisant face à la cathédrale catholique romaine. La synagogue –Etz Hayyim dans le quartier Topanas- a été restaurée ces dernières années, l’empêchant ainsi de tomber en ruine après que la communauté juive de La Canée a été déportée de l’île par les soldats du Troisième Reich en 1944. Tragiquement, une torpille britannique coula le Tanais qui transportait la plupart des juifs prisonniers. La ville se glorifie de posséder un musée archéologique, un musée de la marine et un musée du folklore, des galeries d’art et de nombreux magasins et tavernes dans la vieille ville. Le marché couvert datant de 1913, basé sur les plans de celui de Marseille, est aux abords de la vieille ville et est populaire aussi bien auprès des touristes que des habitants locaux. Dans la nouvelle ville, on trouve l’université et la mairie. Cnossos ou Knossos (en grec ancien Κνωσός / Knôsós) est un site archéologique crétois de l’Âge du bronze en Europe, situé à 5 km au sud-est d’Héraklion à l’Ouest du fleuve Kairatos. C’est le plus important des palais minoens et le plus connu des sites crétois depuis sa découverte en 1878. Associé à la légende du palais du roi Minos, le site, occupé depuis 7000 av. J.-C., fut la capitale de la Crète lors de la période minoenne. Son aspect et sa taille en font un endroit remarquable et incontournable des civilisations de l’Europe archaïque, qui reçoit un demi million de visiteurs par an1. Un projet de restructuration a été annoncé par les autorités archéologiques grecques en juillet 2012. Les pithoi de Cnossos. Grandes jarres de terre cuite, destinées avant tout à stocker l’huile d’olive. Il n’est pas possible de mettre de commentaires sur cette page. Cependant, si vous souhaitez apporter des précisions, joindre le rédacteur, ou pour tout autre motif concernant cet article, merci de bien vouloir utiliser le formulaire ci-dessous :
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